Les destins des peuples

De la propagande d’Augusta à l’invasion potentielle de Taiwan, les dirigeants ont justifié leurs actes par une existence d’un destin historique, dont il serait possible de le connaître a priori.

Dans la Rome antique la Déesse du destin Fortuna a souvent selon les romains, trompés de nombreuses personnes les mènants à un destin tragique, alors qu’elles étaient parfois peu de temps avant leur ruine confidentes de leur avenir.

Si les dictateurs comme Vladimir Poutine ou Xi Jinping veulent présenter leur plans d’aggressions, contre des pays qui fesaient jadis partie de leur, comme inévitable, c’est pour prendre aucune responsabilités pour la mort et la misère de millions de personnes.

Ce n’est pas la première fois que des tyrans ou élites idéologiques ont justifié des crimes par une nécessité. De tels nécessités sont en réalités pas des décrets du destin, mais des priorités d’un agenda politique.

Le premier empereur romain Auguste a présenté dans sa propagande ses actes et son ascension comme maître du monde connu comme voulu par les dieux, alors que même son entré en politique après la mort de César a été surprenat pour le peuple romain. Seulement presque vingt ans après la mort de César et à la suite de luttes politiques chaotiques et imprévisibles, Auguste a pu régner seul et durablement.

Prendre Fortuna comme témoin et justifier ainsi ses actions est donc impossible et même si, alors cette déesse livre des preuves imparfaites et parfois même dangereusement trompeuses.

Julien Sita, 9 juin 2022.

Standard

Hinterlasse einen Kommentar