Thèses diplomatiques et militaires

THÈSE 1 : La politique étrangère est peu démocratique contrairement à la politique intérieure.

1. Le peuple débat très peu sur les affaires internationales et le manque d’intérêt ainsi que de connaissances sur les affaires étrangères démontrent que le peuple se sent à peine concerné par les décisions prises à l’internationale.

2. La diplomatie et la sécurité internationale sont assez complexe ; pour cela le peuple laisse ces thèmes brulants plutôt aux experts ou même à des bureaucrates novices, abandonnant la liberté de diriger ces deux choses par peur des erreurs et des responsabilités.

3. L’ordre international peut être basé sur trois principes : la loi du plus fort, la vassalisation ou l’égalité entre nations. Dans le meilleur cas, le troisième, deux ou plusieurs parties doivent rerenoncer à des prérogatives, car le droit international et les traités internationaux sont justement là pour en empêcher les Etats de faire tout ce qu’ils souhaitent.

4. Les relations entre pays ne peuvent pas changer en façon de l’humeur momentanée d’un ou deux peuples, s’il est impératif de maintenir la stabilité internationale.

5. Les liens politiques, économiques, militaires etc. entre les nations sont souvent si étroitement liés que les prises de décisions ne se font pas seulement par référendum ou vote au parlement, mais qu’un consensus entre Etats est absolument nécessaire.

CONCLUSIONS : La participation à la vie politique active des citoyens ordinaires reste donc surtout ancrée à l’intérieur des limites de leur Etat. Malgré tout, le ministre des Affaires étrangère reste le plus souvent plus populaire que celui de l’intérieur.

Julien Sita, 27 Mai 2023

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