Autocratie, democratie, theocratie et patriarchat ont été pris d’assault dans le monde arabe en moins de 10 ans. Plusieurs révoltes populaires ont mis fin à des régimes dictatoriaux endurant des décennies. Les révolutions démocratiques arabes se sont conclus par des échecs, comme après aussi les inssurections des groupes terroristes islamistes. Il semble néanmoins aussi que certaines régions du monde arabe le patriarchat se laisse aussi démantler petit à petit, notamment grâce à l’éducation des filles et des femmes. La liberté politique étant souvent vu comme un projet mort, plusieurs jeunes arabes aspirent à plus de libertés individuelles par des changements de moeurs à les femmes pourraient vivre plus émancipées. Deux pays persans, l’Iran et l’Afghanistan, sont les seuls à être dirigés par des prêtres – parfois autoproclamés – pendant que l’Arabie Saoudite et ses alliés se raprochent avec Israel en espérant de former un front uni contre l’Iran, qui menace par son impérialisme et militarisme directement les kurdes, arabes et israeliens et indirectement l’occident par son alliance avec la Russie et la Chine. Les pays arabes sont très divers politiquement, économiquement et culturellement: l’évolution des meours dépend donc grandement d’un pays arabe à l’autre. Ce qui est sûre c’est qu’en période de paix et stabilité l’économie va mieux que pendant les conflits. Les nouvelles réalités materielles sont un potentiel culturel important, qui peut changer des modes de vie et des systèmes socio-politiques.
De l’impérialisme oriental ?
La Turquie pourrait prendre contrôle de la Chypre du Nord et du Kurdistan, tout en étendnat son influence sur les pays turcophones, notamment en Aserbaijan. Le nationalisme turc semble être le seul encore vif dans la société civile, tandis que dans les pays arabes le (pan-)islamisme et le panarabisme sont devenus des idéologies mises en échec ou en parti stoppés entre 2019-2022. L’Égypte – ancienne pionière du panarabisme – et ses alcolytes ne tentent plus d’unifier le monde arabe sous une entité (géo-)politique. Les pays arabes en guerre sont souvent chroniquement instable, ceux sortant des guerres lèchent leurs blessures, ceux étant en paix et qui ont une économie faible se focalisent au PIB, la situation du chômage et l’inflation, tadis que les pays arabes riches surconsomment et investissent beaucoup. Une grand Etat arabe composé de plus de 20 Etats membres de la ligue des Etats arabes serait une superpuissance, qui pourriat être trop puissant pour l’équilibre du monde ou au contraire donner plus de stabilité dans une région instable. Les monarchies du golfe, l’Égypte et le Magheb ont des moeurs et cultures assez divers, ainsi que des buts nationaux divergeants. L’unité des Etats arabes sera peut-être un rêve pour la prochaine génération. Face aux ambitions limités des arabes et de la part des turques dangereux pour l’Arménie, l’Iran semble a des ambitions impéralisites dans les pays, territoires et communautés chiites et alawites. Le nationalisme du type paniranisme est faible, car les pachtoues afghans se sont reliés aux Talibans, qui sont hostiles aux Iraniens chiites et les Kurdes – iraniens comme non-iraniens – ont des inspirations progréssistes et indépendantistes. Le nationalisme iranien n’est plus inclusif, mais est denosjours axé à l’antizionisme militariste, à un panislamisme selectif et à l’opression des minorités éthniques et religieuses. Faudrait-il réinstaurer la monarchie impériale, constitutionelle et parlementaire en Iran pour en finir avec l’impérialisme iranien ? En tout cas l’empereur (en farsi appelé: chah) était moins autoritaire et moins impérialiste que le régime islamiste dont son discours antiimpérialiste est une farce.
Epilogue: l’Etat réduit à deux éléments clés?
Il me semble que l’impasse politique a non seulement promu une apolitisation de plusieurs populations dans le monde arabe après que tout les formes de gouvernement semblent avoir échoué à créer un vrai changement. En tout cas ça ne sera pas l’Etat qui créera un changement de système politique, la société ou même des moeurs. Du blocage politique, des populations semblent se résigner que les politiciens gèrent l’économie nationale et de l’ordre public, sans être auteur de réactions ou révolutions culturelles. À la fin ça sera la voie de l’individu ou des groupes éduqué(s) et / ou laborieux pour trouver une issue. Face à un système paralysé marchant à peine il faut soit le changer, ce qui a déjà été essayé, ou savoir comment naviger là-dedans, ou savoir comment y échapper.